Écailles, épines, plumes ou poils, les appendices cutanés des vertébrés forment un groupe remarquablement diversifié de micro-organes. Malgré leur multitude naturelle de formes finales, ces appendices partagent des processus initiaux de développement au stade embryonnaire.
Deux chercheurs du groupe du Prof. Michel Milinkovitch de l’Université de Genève ont découvert comment transformer en plumes de façon permanente les écailles qui recouvrent normalement les pattes des poulets, en modifiant très ponctuellement et très spécifiquement l’expression de certains gènes. Ces résultats, publiés dans la revue Science Advances, ouvrent de nouveaux horizons pour l’étude des mécanismes qui ont permis, au cours de l’évolution, des transitions radicales de formes entre les espèces.